Dans les phares d’Anne Sari

Conductrice de bus pour le réseau TCL, depuis plus de deux ans, Anne Sari*, a déjà expérimenté la conduite pendant la Fête des Lumières. Pour elle, l’événement est assez bon enfant. « Les gens sont un peu stressés parce qu’ils ne sont pas de Lyon et cherchent leur chemin donc, à partir du moment où on modifie un peu leurs plans, ils sont perdus. Mais on sait que c’est un samedi comme avant les fêtes de fin d’année. » Selon elle, la Fête des Lumières constitue simplement un immense stress dû à la foule ; elle n’engendre pas de débordements, car ce n’est pas comme un match de foot ou une manifestation. Elle se souvient d’une anecdote.

Le soir de la Fête des Lumières, les conducteurs de bus ne sont pas mieux payés. « Nous avons simplement droit aux heures de nuit classiques, mais rien de plus. Il y a des tas d’événements où l’on pourrait être récompensés mais ce n’est pas dans la politique des TCL. Nous aimerions bien que nos heures de nuit, de samedi et de dimanche soient un peu plus majorées que ce qu’elles sont actuellement. Mais je crois qu’il ne faut pas essayer de chercher à ce que cela survienne pour des événements ponctuels dans le genre de la Fête des Lumières. » Néanmoins, que ce soit en tant que conductrice ou en tant que Lyonnaise, Anne Sari garde un souvenir assez positif de la Fête des Lumières.

— Asstou Thiaw (crédit photo © Lyon Capitale)

*Auteur du livre « La porte ! »

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